Trésor: le directeur est une femme

Le parcours de Faouzia Zaaboul débute à Tanger où elle suit ses études au lycée français et grandit dans un environnement confiant envers les femmes : «Mes parents nous ont poussés, mon frère comme moi, à poursuivre des études et à être indépendants», témoigne-t-elle. Son bac philo en poche, elle obtient sa licence en Sciences économiques en 1980, puis, alors qu’elle travaille au ministère de l’Habitat, elle obtient en 1983 et 1984 les deux certificats d’études supérieures qui lui permettent aujourd’hui de préparer un MBA.

Directrice Marketing : coopérer pour mieux s'imposer

La première chose qui frappe, lorsque l’on rencontre Zineb Oukasha, c’est ce regard sombre et impénétrable qui vous fixe droit dans les yeux. Chevelure noire, blouson de cuir ajusté sur pantalon stretch et talons hauts assortis, l’apparence est soignée et l’autorité naturelle s’impose comme une évidence. A n’en pas douter, nous sommes bien en présence de la directrice marketing et ventes régionales de Hyundai : une femme dans un univers professionnel masculin.

Le pouvoir commercial des nanas Benz

Les femmes entrepreneurs représentent le fer de lance de beaucoup d’économies africaines. Dans la partie subsaharienne du continent, elles détiennent la majeure partie des entreprises de l’économie informelle. Dans le secteur formel, bien qu’elles représentent plus de la moitié des micros, petites et moyennes entreprises, leur contribution reste mal quantifiée1.

Lobbying, des quotas à la parité

Trois fois moins présentes dans la vie active que les hommes (elles sont moins de 10% à occuper des postes à responsabilité), elles gagnent quatre fois moins que le «sexe fort». Puis, seules 44% des femmes savent lire et écrire contre 69% des hommes. Face à ces constats, les femmes veulent un combat pour la parité, qui ne soit pas simplement une question de genre, mais de genre de développement.

Témoignage d'un chasseur de têtes

Le différentiel de salaire s’accroît proportionnellement à l’ascension dans la hiérarchie ; de 2% plus élevé pour les hommes cadres moyens, il est de 5% pour les postes de managers, 10% pour les responsables de direction et peut atteindre jusqu’à 20% pour un poste de direction générale. La faible proportion des femmes occupant les fonctions de haute responsabilité, atténue la perception des écarts.

Féminisation et précarisation: cas du textile

Par la précarisation de la contractualisation, ses effets sur la stabilité de l’emploi, les mauvaises conditions de travail et de rémunération, ainsi que le peu de perspectives d’évolution qui s’offrent au métier d’ouvrière, le secteur du textile illustre bien les formes de «précarité» économique et sociale. Le renouvellement de la main-d’œuvre féminine est d’ailleurs un autre facteur de précarisation.

Genèses du cyber-activisme au Maroc

Dire que le 20 février est une pâle copie des mouvements tunisien et égyptien serait réducteur, le considérer comme une émanation exclusive du contexte marocain serait anachronique. Quelles sont les filiations, d’idées, de communautés et de pratiques qui ont préfiguré le cyber-activisme au Maroc ? Comme ailleurs, celui-ci s’apparente à une pratique politique plus horizontale, moins cloisonnée.

Les gamins du Facebook

Rarement perçue et encore moins étudiée, l’évidence de l’acculturation numérique de la jeunesse n’en est que plus brutalement apparue avec les mouvements sociaux du Printemps arabe. Du jour au lendemain, cette région qui passait, il y a peu encore, pour une sorte de «trou noir» dans la toile globale des réseaux numériques, s’est retrouvée promue au rang de laboratoire des révolutions du troisième millénaire.

Jeunes et engagement: pas d'immaculée conception

Les «jeunes» du 20 février seraient-ils les héritiers des «jeunes» des années 1960 et 1970 ? Il existe plusieurs jeunesses au sein de «la jeunesse», d’où la variété des rencontres possibles avec le politique au sein de chaque génération. Derrière les discontinuités, des continuités se présentent en particulier : la transmission des expériences militantes et la prégnance des vecteurs de la socialisation politique.

Du street language à la branchitude

Au-delà des effets de mode, l’intrusion des  «parlers jeunes» sur la scène publique reflète l’ambivalence de l’image des jeunes dans de nombreuses sociétés et s’explique par le développement de nouvelles pratiques culturelles et communicatives, comme le hip-hop et l’Internet. Cœur de cible des annonceurs publicitaires avec l’intrusion de la téléphonie portable, les jeunes et leurs manières de parler sont à la fois des modèles et des repoussoirs.

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