Télévision hors-service public

L’autre jour, au gré d’une rencontre organisée par un groupement d’associations militant contre le racisme au Maroc, sous le slogan pertinent de « Je ne m’appelle pas Azzi », le cinéaste Noureddine Lakhmari a dit, à juste titre, que « le premier canal qui conforte le racisme au sein de la société marocaine est la télévision ».

La télévision achève bien l’élitisme

Le populisme est un mot barbare né d’une tendance nationaliste extrême qui consiste à dévier le cours la démocratie de son lit initial, fait de débats et de délibérations, pour verser dans le sens des désirs primaires de la plèbe, sans recul ni contradiction notoire. Aussi, la montée de cette tendance dans des pays où la cité, en tant qu’agora est faible, où l’esprit critique est achevé, et où l’élite est une carpe accrochée à des rentes de situation, est une conséquence prévisible.