Transform companies to solve social problems

En s’appuyant sur des recherches menées au Maroc et au Royaume-Uni sur les organisations et services à but non lucratif, Shana Cohen suggère que les politiques doivent se concentrer autant sur le développement des petites et micro-entreprises offrant des solutions au chômage, aux problèmes locaux et nationaux, qu’au besoin d’appartenance sociale pour les couches et personnes concernées. C’est qu’au Maroc et ailleurs, l’État n’est plus capable d’établir les ponts nécessaires entre les circonstances matérielles, individuelles et l’identité collective. L’auteur estime, sur la base d’une longue expérience, que les nouvelles formes de petites et micro-entreprises peuvent relier l’expérience d’appartenance sociale, à savoir la citoyenneté, à l’emploi et à la mobilité sociale en raison de leur capacité à générer des emplois. Mais pour ce faire, ce sont les organismes à but non lucratif qui peuvent les aider dans la quête de nouvelles formes et de nouveaux objectifs. Les organismes à but non lucratif sont des prestataires de services capables de réagir rapidement et de façon plus intensive que les institutions et les organismes publics. (2015, 2162) De plus, « seuls parmi les institutions sociétales, ils sont capables de mobiliser l’initiative individuelle pour le bien public ». Cette caractéristique les différencie des institutions de marché, qui mobilisent l’initiative individuelle, et des institutions gouvernementales, qui poursuivent le bien public mais le font par l’action collective.

Marrakech cosmopolite

Le luxe et l’industrie de masse ont ceci de commun qu’ils s’affranchissent socialement et économiquement d’un ancrage social. Marrakech est une marque, un label, au mieux une série d’emplacements équivalents, un « spot » dans une constellation (Marbella, Miami, Saint-Tropez, Saint-Martin, Venise, etc.) à l’intérieur de laquelle il est plus important de circuler que de rester. Une marque, un label, un spot, mais pas un lieu.

The role of companies in smart city initiatives - the case of belgium

La croissance rapide de la population urbaine à travers le monde implique de nombreux défis économiques et sociétaux dans des domaines tels que le transport, le logement, l’emploi, l’éducation, la culture, la sécurité et la gestion des ressources comme l’eau, les déchets et l’énergie. Le concept de « smart cities » (villes intelligentes) émerge de plus en plus pour limiter les problèmes émanant de la croissance de la population urbaine et trouver des solutions innovantes pour relever ce défi. L’article ci-dessous repose sur un projet de recherche explorant l’état de développement des initiatives de « ville intelligente » en Belgique et, en particulier, le rôle des entreprises dans ces projets. Celui-ci a été mené dans l’esprit de la vie durable dans les villes. Il entend travailler avec les parties prenantes à la création d’alliances locales et régionales pour l’accélération du développement durable urbain. D’après les auteurs de cet article, les alliances territoriales permettront aux entreprises d’identifier, de saisir et d’élargir les opportunités de leur propre développement de manière intelligente, pérenne et inclusive.

Entretien avec Mohammed Amine El Hajhouj, Éco-Cité Zenata : un modèle pour l’Afrique ?

L’Éco-Cité Zenata est le plus grand projet d’aménagement du Groupe CDG dans le cadre de l’aménagement d’espaces urbains durables. Parmi ses finalités, la résorption des déséquilibres socio-économiques entre l’Est et l’Ouest du Grand Casablanca et la favorisation de la mixité sociale et spatiale, par la création d’emplois à forte valeur ajoutée dans la région.

Les jeunes de la région mena : Entre sous-emploi, inactivité et entreprenariat

Les jeunes du Sud développent de nouveaux répertoires économiques, des modalités originales d’insertion dans le monde du travail et contribuent activement aux changements et développement économiques. Mais, ils font face à de nombreuses contraintes et dynamiques d’exclusion. L’enjeu se situe en partie autour de la constitution de modèles entrepreneuriaux s’inscrivant dans une véritable politique d’inclusion de la jeunesse.

Les jeunes et la notion de marginalité

La marginalité ne se limite pas à des considérations matérielles, elle résulte aussi des politiques institutionnelles. Le statut de marginalisé attribué à un individu en tant que membre d’un groupe social nous permet de trouver les moyens novateurs et créatifs par lesquels les jeunes gèrent leur situation en tirant pleinement profit de leur marginalisation.

Les jeunes algériens : Leur situation et leur avenir

La place de l’emploi dans la vie des jeunes algériens1 revêt une importance capitale et conditionne l’intégration sociale des jeunes dans la société, voire leur équilibre psychologique. Cet emploi reste une perspective surtout liée au recrutement dans le secteur public. Il existe en outre une forte demande de communication et de dialogue qui demeure insatisfaite.

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