D’une génération à l’autre dans le Souss

Entre la génération des pionniers et leur descendance appelée à prendre la relève dans un contexte de rude concurrence, comment se perpétuent les entreprises familiales dans le Souss ? A partir d’un travail sur la sociologie des organisations, une connaissance fine des sagas de familles et une observation de l’évolution sur la durée des structures, ce papier retrace les mutations générationnelles.

Comprendre le capitalisme familial

Le capitalisme familial a un poids majeur dans l’économie, combiné à des caractéristiques économiques propres. Il fait face à des problèmes de gouvernance mais semble bien positionné pour durer et s’émanciper. Contrairement à plusieurs cabinets de conseil qui se sont spécialisés dans la cession des Family Businesses à des tiers, Gérard Hirigoyen interroge les modalités de transmission intra familiale.

Derrière le chef déchu, un système à déconstruire

Béatrice Hibou, qui a longuement étudié les mécanismes de soumission en Tunisie, durant l’ère Ben Ali, puise dans l’économie politique une autre explication du changement en cours. Pour elle, le mouvement de protestation qui a abouti à la révolte populaire généralisée puis au départ de Ben Ali a été rendu possible par l’affaiblissement des mécanismes d’insertion et l’étiolement du pacte de sécurité.

Les IDE et la paresse économique

Les investissements directs étrangers (IDE), érigés en principale locomotive du Maroc économique, sont loin d’être une panacée. Au lieu d’être un outil de compétitivité à l’international, comme cela est le cas dans plusieurs pays, ils sont orientés vers le relèvement de la croissance interne. Cet article en mesure l’ampleur, les dérives possibles et les réglages macro-économiques à effectuer pour ne pas en subir l’effet boomerang.

Subsahariens à la tâche

D’une Afrique à l’autre, les subsahariens, en entamant leur saison d’exil au nord, butent sur le cul-de-sac marocain. Pour survivre, ils trouvent refuge dans des emplois précaires et informels. Loin de l’image stéréotypée de migrants en transit prolongé, cet article basé sur une recherche sur le terrain à Rabat, fait l’état des lieux d’une situation économique bancale qui dure et main-d’œuvre désœuvrée qui en pâtit.

Marrakech, Ryadland

Marrakech accueille une population étrangère peu nombreuse mais fort visible, symbole d’une mondialisation par le haut, et tire donc une grande partie de son dynamisme économique et social du rapport que la ville et ses citoyens entretiennent avec «l’étranger». Mais en réalité, il est plus facile d’énoncer ce qui est devenu quasiment un adage que de le démontrer… surtout à l’aide de preuves chiffrées.

Des comptoirs à la californie française

Les liens du Maroc avec le monde extérieur, principalement l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Europe, remontent aux temps les plus reculés. Le commerce caravanier a ainsi prédominé dans ses échanges  pendant plusieurs siècles. Ce commerce n’a commencé à fléchir qu’avec l’arrivée des Portugais au Golfe de Guinée au XVème siècle et l’occupation par ces derniers et par les Espagnols de ports sur le littoral méditerranéen et atlantique du Maroc.

L'étranger utile

Dans une démarche non économiste de l’histoire économique, Michel Peraldi nous fait découvrir les brèches créées par des incursions inattendues d’étrangers dans des univers traditionnalistes, tribaux ou autarciques. Nous réalisons, à la lecture de cette approche anthropologique, combien l’étranger a joué un rôle de «perturbateur bienvenu» d’un système clos qui n’autorisait ni le profit ni le lien.

ISR : Une tendance de fond ou un fonds tendance ?

En dépit d’une crise financière sans précédent, d’un niveau de liquidités au plus bas et d’investisseurs en faillite, les fonds éthiques, plus connus sous le nom de fonds d’Investissements Socialement Responsables (ISR), ont continué à se développer. Dans cet article, qui en décortique les ressorts, l’origine et les déclinaisons, des explications circonstancielles sont données sur la mode ISR qui se propage

Nord et sud face à l'economie verte

En dépit d’une crise financière sans précédent, d’un niveau de liquidités au plus bas et d’investisseurs en faillite, les fonds éthiques, plus connus sous le nom de fonds d’Investissements Socialement Responsables (ISR), ont continué à se développer. Dans cet article, qui en décortique les ressorts, l’origine et les déclinaisons, des explications circonstancielles sont données sur la mode ISR qui se propage

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