Algérie, transition vers l’incertain
« L’Algérie sera le Japon de l’Afrique en l’an 2000 », aimait à dire Belaïd Abdesselam voici quarante ans. La confiance qu’avait le chef de l’état en son ministre de l’industrie n’était guère partagée par le petit peuple qui l’avait affublé du sobriquet de ministre de la gazouz. « L’Algérie va donner une leçon de démocratie au Maroc et à la Tunisie » confiait le Général Larbi Belkheir, directeur du cabinet présidentiel, en juin 1991. Ce même été Sid Ahmed Ghozali déclara vouloir vendre Hassi Messaoud aux étrangers, alors qu’il ne faisait qu’entériner les propositions de libéralisation du secteur hydrocarbures préparées par l’ancien ministre de l’énergie, Sadek Boussena. Encore une prophétie qui ne s’est pas réalisée.