Politique de la concurrence entre théories et pragmatisme

Politique de la concurrence entre théories et pragmatisme

Le Maroc est sur le point de connaître de profonds changements au niveau du paysage de la régulation concurrentielle de son marché intérieur. La réforme tant attendue du droit de la concurrence au Maroc suppose de définir au préalable quelle politique de concurrence voulons nous adopter?. Le présent article essaye de répondre à cette question en présentant les différents modèles de politiques de concurrence qui peuvent inspirer l'expérience marocaine, leur fondement théorique et consécration pratique.
De l’« ordre public concurrentiel »

De l’« ordre public concurrentiel »

Le dialogue entre « mondialisation » et « globalisation » distingue entre le phénoménologique et le systémique. Ainsi l’« ordre concurrentiel », résultante de l’universalisation d’un ordre institutionnel prônant la « régulation », accompagne une mondialisation qui couvre le décloisonnement des marchés nationaux, le développement des réseaux de communication et l’affaiblissement de l’État.
Partenariats public-privé, entre favoritisme et risque de capture

Partenariats public-privé, entre favoritisme et risque de capture

Sur les vingt dernières années, le Maroc s’est engagé dans de nouvelles réformes libérales. Les partenariats public-privé sont l’une de leurs illustrations. Ils ont pour objectif d’alléger les budgets publics, d’assurer l’efficience en termes de gestion et satisfaire le client/citoyen. Toutefois, la promesse d’efficience n’est pas toujours tenue. C’est ce que s’emploie à démontrer ce policypaper produit par le Cesem, centre de recherche de HEM, en partenariat avec la fondation Friedrich Ebert.
Entretien avec ABDELALI BENAMOUR : « Gagnez de l’argent, à la sueur de votre front ... ! »

Entretien avec ABDELALI BENAMOUR : « Gagnez de l’argent, à la sueur de votre front ... ! »

Pour le professeur Abdelali Benamour, économiste et Président du Conseil de la concurrence, l’économie marocaine repose, d’un côté, sur les oligopoles qui fournissent la plus grande partie de la valeur ajoutée du pays (les banques, les industries du ciment, la grande distribution, les industries pharmaceutiques) et, d’un autre côté, sur les PME avec le volet très important de l’informel. Le Maroc s’est engagé sur la voie de l’ouverture et de la libéralisation sans penser la régulation. Il y a donc des réformes susceptibles de limiter les rentes injustifiées qui n’ont pas été faites.
L’économie marocaine est-elle soluble dans le jugaad ou les états d’ame d’un jeune ingenieur

L’économie marocaine est-elle soluble dans le jugaad ou les états d’ame d’un jeune ingenieur

Les relations Sud-Sud ne peuvent se résumer aux seuls échanges marchands. En effet, ces échanges ne se suffisent plus à eux-mêmes, car les externalités qu’ils engendrent, en particulier lorsqu’il s’agit de transférer une compétence ou une technique au niveau local, sont innombrables.

90 ans de théorie sur le Leadership

90 ans de théorie sur le Leadership

La recherche dès les années 1920 s’est focalisée sur l’identification des qualités de personnages imminents en position de leader. Une évolution du concept s’est opérée depuis : d’un leadership « directif » à celui « participatif ». D’un processus unidimensionnel, la théorie du leadership est devenue multidimensionnelle. Les organisations du XXIe siècle ont besoin de leaders sûrs, capables de porter leurs projets.