Le journalisme et le règne de l’insignifiance

Le dernier roman de l’écrivain octogénaire, Milan Kundera, La fête de l’insignifiance (Ed. Gallimard, 2014), est un événement littéraire parce qu’il dépeint avec légèreté et sarcasme la subjectivité d’une époque. L’air du temps qu’il met à nu avec maestria se base sur la fatuité, le banal et l’anodin comme passe-temps favoris, face à l’effondrement des utopies.