Chronique de liens contrastés entre médias et pouvoirs au Maroc

Chronique de liens contrastés entre médias et pouvoirs au Maroc

Éléments de contexte

La particularité de cette phase historique (1992-2014) est qu’elle correspond à quatre mutations : 1- la chute du Mur de Berlin et ce qui s’ensuit comme libéralisation économique et promotion des droits de l’homme ; 2- la succession entre deux règnes et ce qui l’a accompagnée comme volonté de plaire puis de reprendre le contrôle ; 3- la montée du privé comme source d’individuation, de velléités d’autonomie et de stratégies de redéploiement de l’État ; 4- l’accélération de la société de l’information et ce qui en découle comme culture participative.

Sur le plan médiatique stricto sensu, cette tranche d’histoire révèle schématiquement une rapide libération de la presse, une tout aussi rapide répression de cette liberté soudaine, puis un frémissement en ligne aux horizons incertains. Les analyses qui ont cours sur la presse au Maroc se contentent, pour faire le bilan de cette régulation forcée, de mesurer le hiatus entre la norme (standards internationaux en termes de droits du public de savoir, d’être informés et des journalistes de s’exprimer et publier librement) et les pratiques empêchées sur le terrain.

Vu sous cet angle, le constat est sans appel. Sur les dix dernières années, le Maroc est passé dans les rapports de Reporters Sans Frontières et de Human Rights Watch, de « démocratie de façade » à « pays partiellement libre », puis plus tard à « pays non libre ». C’est dire le statut erratique de la presse marocaine et son instabilité cyclique.

Dans des approches plus académiques, basées sur des typologies préétablies, le constat est tout aussi lapidaire. Soit la situation est apparentée au modèle de la presse méditerranéenne au sud de l’Europe, à la sortie des dictatures. Partant de cet étalon, on retient par extension que la presse est fortement instrumentalisée et faiblement professionnalisée avec une forte intervention de l’État, non dans le sens de faire respecter la règle, mais de développer le clientélisme économique. Soit elle est classée dans la catégorie de modèle autoritaire, post-soviétique. Le paradigme qui y prévaut étant celui de contrôler les mass media et autoriser le privé à avoir une certaine liberté, mais sans impact sur le changement et les réformes.

Problématique et approche

Vue de la sorte, la situation n’est ni analysée ni diagnostiquée, juste apparentée à d’autres, cataloguée puis évacuée. Or, cela ne permet pas de décrire les processus décisionnels et rapports de forces invisibles. Cela ne nous aide pas non plus à comprendre ce qui est à l’œuvre concrètement au Maroc, entre éditeurs et décideurs dans un contexte semi-autoritaire, métissé, ni verticalement orienté ni horizontalement affranchi.

Au fond, en considérant la presse comme une greffe extérieure rejetée par un corps politique inadapté, les lectures dominantes ne nous permettent pas de la voir comme reflet de rapports de force à l’œuvre dans un champ social complexe (Bourdieu, 1996). D’où l’idée de considérer les relations entre la presse et les pouvoirs, durant ces deux décennies (1992-2014) à partir du prisme de la « configuration sociale ».

Il s’agit de décrire, dans la lignée de Norbert Elias, « un dispositif historique, un tissu de relations, mais aussi un jeu d’interrelations, d’interdépendances et de tensions perpétuelles ». Cela revient à aborder les relations entre médias et pouvoirs, non comme une série d’anomalies mais, au contraire, comme le reflet troublant d’une manière d’aborder la vérité, l’information et le pouvoir. Alors, qu’est-ce que cette biosphère des relations de pouvoir a engendré comme mode de journalisme dans le Maroc actuel ?

Pour tenter de répondre à cette question, la prise en compte de l’historicité des configurations à l’œuvre constitue un élément structurant. D’où la datation que je propose, à partir d’un faisceau de facteurs convergents, en vue de cerner au plus près les micro-ruptures qui ponctuent les rapports entre médias et pouvoirs et en désignent les grandes tendances.

1992-1996 : Libéralisation maîtrisée de la propagande

Le critère majeur, qui va permettre de transformer un fait individuel en fait social, c’est « l’imitation ». Il ne s’agit pas là de reproduction, mais d’actes similaires concomitants produits au même moment par des acteurs qui ne se sont pas forcément concertés. Or, les années 1992-1994 coïncident, au niveau de la presse, avec une série d’événements parallèles : la création le même mois en 1992, de deux hebdomadaires, Maroc Hebdo International et L’Économiste, l’arrivée à la tête de journaux partisans d’hommes de presse plus libéraux et professionnels, comme Nadir Yata (Al Bayane), Mohamed El Gahs (Libération) et Mohamed Brini (Al Ittihad Al Ichtiraki), le rachat de La Vie Économique par Jean-Louis Servan Schreiber et le début d’impression au Maroc du quotidien saoudien Asharq Al Awsat. Toute cette frénésie qui a pris naissance dans l’ombre, par effraction, a profité d’un triple effet d’aubaine.

D’abord, la monarchie, échaudée par la parution du livre-scandale de Gilles Perrault, Notre ami le roi, fait un appel d’air aux professionnels communicants pour dépoussiérer l’image du pays et dépasser le modèle de communication prédominant qui se basait sur le mensonge, l’idéologie et la censure systématique, et qui touchait ses limites. Cela se traduit dans les faits par l’engagement de la holding royale ONA dans les métiers de l’information, via la chaîne 2M, dans sa phase francophone, privée et cryptée, le rachat de l’imprimerie Idéale et du groupe Caractères, et la participation indirecte au groupe L’Économiste, qui inaugure, grâce à la journaliste libérale Nadia Salah, ayant un carnet d’adresses étoffé, une nouvelle phase de journalisme d’information, face au journalisme partisan, qui prévalait. Enfin, cela a donné lieu, par la volonté du prince, à l’accueil chaleureux du groupe Asharq Al   Awsat, pour narguer Le Monde, jugé par l’entourage royal « trop désobligeant », et prendre de l’ascendant sur les journaux arabophones plus amateurs de la place.

En parallèle, les partis d’opposition, principaux détenteurs de ces journaux plutôt influents à l’époque, devant négocier une transition politique controversée, prêtent le flanc à la montée en leur sein de futurs dissidents et favorisent plus de liberté en guise de moyen de pression. Ils ouvrent, dans ce même élan, le syndicat de la presse marocaine, jusque-là apanage des patrons, aux prolétaires du métier, les journalistes. En guise d’échange de bons procédés, le ministre de l’Intérieur et de l’information de l’époque, Driss Basri, architecte en 1993 de l’Infocom, grand messe des professionnels de l’information, leur donne des signaux sur la volonté de l’État de lâcher du lest, si leurs journaux accompagnent sérieusement la réforme prétendument voulue par tous : monarchie, tenants de l’appareil sécuritaire et partis.

Enfin, au même moment, la montée d’un discours libéral, au sein de l’élite économique, se renforce avec la création du think tank royal, le G14, ayant pour mission de traduire les orientations du FMI en politique et de préparer le train des privatisations. Ce vent de libéralisation, l’un des premiers à en saisir l’opportunité, est Jean-Louis Servan Schreiber (connu par son acronyme JLSS), magnat de la presse, fraîchement arrivé à la tête de La Vie Économique, sur dérogation royale (la loi interdisant à un étranger de posséder des actions d’un journal local). Prenant au mot un État qui tente de s’ouvrir, il ouvre ses colonnes à des voix inaudibles jusque-là de la société civile (Driss Benali, Abdelali Benamour, Khalid Jamaï) et lance à l’affût d’informations, jusque-là peu abordées par les journaux partisans, un groupe de jeunes journalistes et chroniqueurs (Ahmed Réda Benchemsi, Aboubakr Jamai, Ali Amar…), futurs patrons de la place. Son journal aura l’audace, en 1995, de court-circuiter les canaux habituels et publier, avant que le gouvernement ne s’en saisisse, le mémorandum de la Banque mondiale annonçant « la crise cardiaque » qui a fait sortir de ses gonds un roi Hassan II affaibli par la maladie et par le report des tractations sur l’alternance politique. 

Non seulement cet épisode de publication du rapport de la Banque mondiale se solde par une tentative vaine de bloquer l’impression du numéro incriminé, mais l’ensemble de cette phase de libéralisation maîtrisée a fini par toucher ses limites quand s’est déclenchée l’opération mains propres contre les entrepreneurs, dite d’assainissement. Ainsi, dès que la volonté du gouvernement d’imposer irrationnellement sa violence a buté sur la volonté de journalistes, de La Vie Économique principalement, de révéler professionnellement les travers d’une telle démarche, le pacte tacite de délégation de la presse non partisane à un patron venu d’ailleurs, refusant les règles d’autocensure tacitement instituées, est devenu caduc. Lynché par des journaux en connivence avec le gouvernement, JLSS cèdera le journal, bien revalorisé, à une nouvelle catégorie de patrons, menés par l’industriel Aziz Akhannouch, plus conciliant et complice avec les cercles au pouvoir.

1997-2002 : Parenthèses et contingences

Alors que les perspectives de la participation d’anciens opposants à la décision politique se précisent, que le roi Hassan II est de plus en plus amoindri par la maladie, que Driss Basri devient de plus en plus intouchable, que la libéralisation économique est teintée de méfiance, aux suites d’un assainissement arbitraire, de nouvelles données marquent le paysage médiatique et les coulisses où se trament les prémices de sa reconfiguration.

La première prend la forme d’une médiation par le haut. Des dignitaires proches du roi, aux convictions libérales, se déplacent pour rencontrer les directeurs de journaux existants et potentiels et les encourager à « oser davantage ». Le contexte, alors, même dans les émissions de débat sur la chaîne 2M, fortement surveillée par les tenants du pouvoir de décision, ont une tonalité plus libre et plus affranchie. Les liens entre le cabinet du monarque régnant et celui du prince héritier sont certes étanches, mais les perspectives inavouables de succession permettent, déjà, au deuxième cercle de proches du prochain roi, Mohammed VI, d’encourager encore plus concrètement l’audace éditoriale, par la mise à disposition d’informations et dossiers confidentiels relatifs aux droits de l’homme et la sortie de l’ombre de figures jusque-là inconnues du grand public.

Cette volonté soudaine et inédite de libéralisation politique est portée par deux autres facteurs convergents. Il s’agit d’abord de la volonté post-assainissement de certains hommes d’affaires aux velléités d’autonomie, de soutenir une presse moins frileuse, pour se protéger quelque peu d’un État arbitraire. Comme il s’agit de la disposition de plus en plus affichée d’anciens prisonniers politiques fraîchement relaxés et d’islamistes longtemps à l’ombre de communiquer et participer au débat public.

Tout cela, bien sûr, a favorisé la naissance de publications dirigées par des journalistes plus ou moins rompus au métier, nouvellement entrepreneurs, issus soit de cursus économiques et financiers, soit de formations au journalisme et s’émancipant de la presse partisane. Leur particularité est d’avoir osé des tours de table d’actionnaires marocains, plus ou moins garants d’une certaine marge d’indépendance éditoriale, et d’avoir pris le risque, à partir de là, d’élargir le champ du possible au niveau des sujets d’investigation, de reportages, nonobstant la loi liberticide qui les menaçait.

Cette parenthèse libérale est restée ouverte à peine le temps que s’installe le nouveau dispositif politique (gouvernement d’alternance et nouveau règne). Ainsi, en 2002, l’orientation vers la croissance économique a été mise au-devant de la scène au détriment de l’objectif de démocratisation politique. Le principe de la liberté de la presse est dorénavant jaugé à l’aune de cette priorisation de l’économie, et ce que cela induit comme conditionnement de l’information. Même la réforme enclenchée, discrètement, par le gouvernement en vue de faire de la MAP et la TVM des structures d’information « au service du public », a été avortée, en plein conseil d’administration.

En parallèle, l’enclenchement de la répression judiciaire et le scepticisme des partis de gauche au gouvernement à l’égard de « l’affairisme médiatique » ont contribué à mettre à mal des pratiques de liberté en jachère. De plus en plus de personnages gravitant autour du roi, initialement acquis à la libéralisation médiatique, commencent à s’en démarquer, quand d’autres, plus conservateurs et tout aussi influents, déplorent le fait que « ces nouveaux jeunes dirigeants de journaux ne sont pas dignes de confiance ». La contingence de liberté n’étant pas soutenue par la loi ni par le droit, mais par un pacte de confiance implicite et largement univoque, elle devient de plus en plus fragile.

2003 - 2007 : Retour forcé des lignes rouges

En plus du retour des ministres technocrates aux affaires, et l’énoncé d’une reprise en main des chantiers économiques, l’année 2003 connaît, sur fond des événements du 11 septembre et des attentats du 16 mai de la même année à Casablanca, un raidissement sécuritaire qui s’est répercuté sur le mode de surveillance des orientations éditoriales, avec des recentrages par persuasion amicale, briefings informels, activation des dispositions du Code de la Presse autorisant imprimeurs et diffuseurs à avoir un œil sur les couvertures et unes de journaux, et parfois accélération de poursuites judiciaires.

Sans que cela s’apparente à une politique intentionnelle ni systématique, deux stratégies concomitantes marquent cette phase de recadrage des limites de la liberté de la presse. La première consiste en l’usure des patrons d’une presse naissante, assez précaire, par une série de procès en lien avec les supposées lignes rouges (la période 2003-2007 étant la plus dense), par le débauchage hors-presse de bons journalistes et par le boycott économique plus ou moins organisé par les annonceurs.

La seconde prend la forme d’une négociation en vue d’élargir la subvention publique à des journaux à capitaux privés, et la création, moyennant quoi, d’un corps d’éditeurs de journaux, à qui l’État délègue l’autorégulation du secteur, avec ce que cela implique comme chamailleries corporatistes, intercessions et marchandages. Et surtout une guerre d’égo et d’intérêts qui occasionne, au bout de deux ans, la création d’une fédération concurrente.

Par ces querelles sur les ressources, la visibilité et l’économie du métier, les disputes initiales sur les marges de manœuvre éditoriales sont passées au second plan, entérinant par le déséquilibre des forces, le retour intégré des lignes rouges et les nouvelles règles d’autocensure dans les rédactions.

Seul phénomène nouveau qui vient chambouler, dès 2007, cette nouvelle configuration est l’apparition du quotidien arabophone, Al Massae, qui réédite l’exploit, dix ans plus tôt, d’Al Ahdath Al Maghribia (plus de 100 000 ventes/jour), par l’apport de journalistes professionnels audacieux qui s’approchent, dans une première phase, par la vente, de l’autonomie financière.

2008 - … : Gestion du nouveau pouvoir participatif

Alors que le réflexe d’apprivoisement et de consentement se perpétue, les patrons de presse dissidents ou considérés comme tels s’exilent, revendent leurs parts ou restent à bord et revoient à la baisse leurs ambitions éditoriales pour assurer leur survie économique. Entre-temps, l’environnement de la presse change à grande vitesse.

D’abord, la crise économique a un effet direct sur les apports publicitaires des multinationales, qui couvraient jusque-là 30% du marché, et qui sont obligés d’allouer l’essentiel de leur chiffre d’affaires à leurs sièges respectifs. Le fait que la presse soit livrée économiquement aux seuls annonceurs locaux a davantage limité les perspectives de financement non conditionné de l’audace éditoriale. Il a, par ailleurs, sonné le glas d’une posture née avec la parenthèse libérale, de « journalistes-entrepreneurs », soutenus par des hommes d’affaires impliqués, pour céder à une ère d’hommes d’affaires intéressés, qui investissent dans la presse, comme entrepreneurs.

Deuxième donnée, structurante, l’éclosion de radios privées, aux cahiers de charge politiquement limités, a desserré l’étau sur le besoin social d’expression spontanée et reporté ailleurs la demande d’exutoire, d’où la multiplication de talk-shows, de programmes recueillant les témoignages et autres formes de mises en scène de soi. Et de là la mutation dans les profils de lecteurs de journaux, et surtout leur volatilité. La non-fidélité des lecteurs est accentuée par la course contre la montre que se livrent les quotidiens, de plus en plus pris de court par les médias sociaux et en ligne. Du coup, pour garder leurs parts de marché, tous se battent, comme dans les souks traditionnels, pour être les premiers achalandés. Ce n’est plus la marque ni le titre qui vend mais la disponibilité et le nombre de faits divers affichés.

Troisième fait marquant, le secteur des médias a clairement connu une bascule dans son économie politique, à travers la part grandissante de l’affichage urbain comme concurrent de la publicité dans les journaux, et à travers l’entrée massive d’acteurs financiers, liés à des structures partiellement détenues par l’État, dans les secteurs encadrant la presse, comme la diffusion.

Toutes ces nouvelles données lissent, en dernier bout de chaîne, les contenus et s’accompagnent par un turnover élevé des journalistes hautement qualifiés qui, convaincus que l’enjeu éditorial n’est plus déterminant, font des choix de carrière mieux rémunérateurs ailleurs, dans la presse hors frontières, ou carrément dans d’autres secteurs.

Mais, depuis 2011, la culture parallèle de bloggeurs, nourris par la culture dissidente de la décennie précédente, puis l’avènement de journaux en ligne multipliant presque par dix le nombre de lecteurs potentiels, a annoncé l’arrivée d’une nouvelle arme sur le marché, le pouvoir participatif. Cela a mis ces nouveaux journaux en concurrence, non pas avec les journaux en papier, mais avec les supports audiovisuels, comme acteurs déterminants dans l’influence de l’opinion publique.

Évidemment, cela montre que la nouvelle bataille entre un État libéral et autocratique à la fois, et une presse de plus en plus reflet des secousses de la société, se joue dorénavant sur le segment du journalisme numérique, à travers la régulation, la réglementation et l’intimidation des journalistes les plus enclins à refléter professionnellement la logique libertaire des activistes ou prêts à jouer le rôle dérangeant pour l’establishment de « médiactivistes ».

Pistes de conclusions

De cette analyse des « configurations grises » à l’œuvre, dans la réalité médiatique marocaine, il est possible de tirer quelques conclusions préliminaires qui méritent d’être davantage étayées :

  • La limitation des médias se fait par coercition, mais aussi par connivence et consentement des acteurs.
  • Vu que, dans la durée, le rapport des médias aux pouvoirs politique et économique est cyclique, marqué par un besoin de consensus par le haut, la force de l’espace public est limité.
  • La libéralisation du marché permet un redéploiement des mécanismes de surveillance de l’État vers les acteurs privés qui s’auto-surveillent.
  • Ce n’est pas tant l’expression libre dans les médias qui enclenche des crises de confiance mais la propension de certains médias à transformer cette libre expression en levier d’influence.  

 

 

Note méthodologique

Cet article est issu d’une recherche de terrain menée à base de longs entretiens exhaustifs avec les différents acteurs impliqués dans la production, la régulation et la surveillance des médias au Maroc.

 

Bibliographie

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  • Cardon D., Granjon F. (2013). Médiactivistes. Éd. Presses de Sciences Po, Paris.
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