Vers une autre représentation du politique?

Vers une autre représentation du politique?

Qu’il s’agisse de la Tunisie, du Maroc, de l’Espagne, de l’Italie ou encore de la Guadeloupe, partout des mouvements sociaux sont apparus. Au-delà de la diversité des modalités d’action et des revendications exprimées, toutes remettent en cause un ordre dominant et sont, en ce sens, éminemment politiques. Au menu, la question de la concertation, de la redistribution et de l’arbitraire des décisions économiques.
Derrière le chef déchu, un système à déconstruire

Derrière le chef déchu, un système à déconstruire

Béatrice Hibou, qui a longuement étudié les mécanismes de soumission en Tunisie, durant l’ère Ben Ali, puise dans l’économie politique une autre explication du changement en cours. Pour elle, le mouvement de protestation qui a abouti à la révolte populaire généralisée puis au départ de Ben Ali a été rendu possible par l’affaiblissement des mécanismes d’insertion et l’étiolement du pacte de sécurité.
La course à el Khobza

La course à el Khobza

En Tunisie, corruption, racket, prébendes, et bien d’autres pratiques occultes et tolérées, ont longtemps constitué les étapes obligées d’une économie de la débrouille. Jusqu’au moment où, empiétant sur la dignité des gens, ils ont cessé d’être considérés comme acceptables. Par quelles étapes les tunisiens sont-ils passés pour mettre de côté un système d’intégration qui les marginalisait ? Et est-ce viable à la longue ?