Courants économiques hétérodoxes : La neuroéconomie

Depuis plusieurs décennies, la pensée économique est caractérisée par l’hégémonie du courant néoclassique qui apparaît comme un courant autonome, hermétique aux autres sciences et auto-justificatif. L’économie néoclassique prétend représenter l’économie « pure » et « scientifique » grâce à un formalisme mathématique très élaboré qui donne l’illusion d’une scientificité et d’une exactitude semblables à celles des sciences « dures » (comme la physique).

Entretien avec NOUREDDINE EL AOUFI : « Ce que les héritages culturels nous apprennent sur l’économie »

Entretien avec NOUREDDINE EL AOUFI : « Ce que les héritages culturels nous apprennent sur l’économie »

Le rapport entre la culture et l’économie revient sur le devant de la scène dans la littérature économique par des néo-institutionnalistes qui cherchent dans les héritages des éléments de réponse au retard du capitalisme dans certaines aires culturelles, dont celle de l’islam. Face à la tentation essentialiste que ces néo-orientalistes peuvent développer et face, également, aux relents de provincialisme que développent les défenseurs d’une spécificité à part, via les théories de l’économie et la finance islamique, Noureddine El Aoufi tente une lecture plus fine qui déconstruit les origines des rigidités institutionnelles dans des sociétés comme la nôtre.
Table ronde : de brefs enseignements...

Table ronde : de brefs enseignements...

Sonder le terrain de quelques chercheurs économistes marocains sur les pistes alternatives à emprunter en économie, tel est l’exercice auquel nous avons convié Mouna Cherkaoui, Rajae Mejjati et Azeddine Akesbi. Chacun a mis l’accent sur les nouvelles approches requises à propos des questions identifiées comme déterminantes, comme l’inégalité, l’économie informelle, les classes moyennes et la pluridisciplinarité. Ci-dessous un abrégé des principales idées dégagées.