Béatrice Hibou
Diplômée de Sciences Po (1987). Elle a obtenu son doctorat en économie politique à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) en 1995 et son habilitation à diriger des recherches à Sciences Po en 2005. Elle à l’IEP de Paris et de Bordeaux (3ème année section...
Voir l'auteur ...Vers une autre représentation du politique?
Qu’il s’agisse de la Tunisie, du Maroc, de l’Espagne, de l’Italie ou encore de la Guadeloupe, partout des mouvements sociaux sont apparus. Au-delà de la diversité des modalités d’action et des revendications exprimées, toutes remettent en cause un ordre dominant et sont, en ce sens, éminemment politiques. Au menu, la question de la concertation, de la redistribution et de l’arbitraire des décisions économiques.
Sélim Smaoui
Doctorant au CERI préparant une thèse sur " Legs, usages et rémanences de la violence politique passée: après l'amnistie, se mobiliser contre la violence politique en Espagne et au Maroc"....
Voir l'auteur ...Indignados : vers une sortie du néolibéralisme ?
Le désir d’autonomie citoyenne s’accompagne-t-il nécessairement d’une sortie du néolibéralisme ? La constitution d’une communauté de victimes aide-t-elle les individus à s’affranchir ? La solidarité de citoyens contre le marché les aide-t-elle à s’en démarquer ? Pour l’auteur, qui a analysé les critiques formulées au sein du campement barcelonais, des indignados, rien n’est moins sûr.
Bernabe Lopez Garcia
Professeur d'histoire contemporaine de l'Islam à l'Université "Autónoma"de Madrid. Ses principaux axes de recherche se concentrent sur l'histoire contemporaine de l'Islam, les mouvements sociaux dans la société arabe, les migrations, relations euro-m...
Voir l'auteur ...Entre intégration et chômage en Espagne
23% des Marocains en Espagne sont âgés de moins de 15 ans. En 2008, les données officielles stipulent que 89 718 Marocains sont nés en Espagne, ce qui représente donc 13,8% de la communauté marocaine. Mais aujourd’hui l’émigration marocaine est la première victime de la crise économique, 82 000 Marocains étaient sans emploi en 2008. La crise a touché des secteurs où ils s’étaient fait une place.