Ces coéquipiers bons à rien…

On dit que dans une équipe, il y a ceux qui bossent et puis ceux qui se cachent derrière. C’est une problématique particulièrement préoccupante en pédagogie mais que l’on peut retrouver également au sein des projets d’équipe dans un contexte professionnel. En tant que professeur, j’éprouve de réelles difficultés à évaluer la contribution de chaque étudiant à la réalisation d’un travail de groupe à l’extérieur de la salle de classe. Evidemment, lors de la présentation finale, je peux poser des questions à chaque membre de l’équipe pour tenter d’identifier la participation de chacun mais cette méthode connaît une portée limitée. Qui dispose donc de cette information ? Les étudiants eux-mêmes pardi !

C’est ainsi que lors d’une étude de cas réalisée en groupe dans le cadre de mon cours de logistique, j’ai mis à l’épreuve une méthode utilisée par des collègues à l’Université de North Texas qui consiste à demander aux étudiants de classer tous les membres de l’équipe, eux-mêmes inclus, selon leur contribution au travail collectif. Le classement permet de déterminer un pourcentage de points par rapport au membre ayant obtenu le maximum de points. Ce pourcentage fait office de pondération de la note attribuée à l’équipe. Ainsi, le membre avec le plus de points obtient 100% de la note de groupe puis les autres membres obtiennent un pourcentage relatif aux points obtenus par ce dernier.

Il arrive évidemment que, dans certaines équipes, tous les membres contribuent au même niveau. Il devient alors difficile et injuste de classer ses coéquipiers. Dans ce type de situations, les coéquipiers peuvent décider de commun accord de s’accorder des classements de tel sorte que chaque membre dispose du même nombre de points et ainsi que tous obtiennent 100% de la note du groupe. Une méthode de notation originale que j’ai testée à plusieurs reprises et qui s’avère plus mobilisatrice et plus juste.

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